Le début de la fin
Ressenti de l'usager : Négatif
C'est une lutte contre vents et marées. Après des années de foi en l'administration, cette année a été la goutte de trop. J'ai contacté la sous-préfecture le 8 mars dernier pour renouveler mon titre de séjour. Malgré mes relances et mon récépissé reçu en juillet, l'incertitude persistait. En novembre, on m'assure que mon titre n'est pas disponible. Puis, en décembre, un courriel me signale qu'il est pret et que je dois le recuperer avant 6 mois. 5 mois plus tard, un timbre fiscal financé douloureusement, on m'annonce que mon titre a été detruit. Comment est-ce possible d'apprendre cela seulement en avril, lors d'un rendez-vous, après des mois d'angoisse ? Comment participer à la vie active sans les documents nécessaires ? Pourquoi cette situation, après tant d'années ici ? Je ne cherche pas les aides, juste à poursuivre mes études, mais je ne peux respecter les délais d'inscription. Jeune homme noir homosexuelle en banlieue, ma présence meme dans cette ville est une source d'angoisse. Je veux travailler ca fait 2 ans que ca dure j'en ai marre, je veux en finir une bonne fois pour toutes. Je ne peux plus supporter. Je prefere partir dignement.
J'ai appelé des heures personne ne m'a repondu, j'ai campé devant l'etablissement personne ne m'a ouvert, je suis comme un fantome.